Des rencontres euro-méditerranéennes

Si l’on considère le bassin méditerranéen dans son ensemble, on note, et cela n’est pas nouveau, qu’une culture commune existe, de par les parentés plus ou moins lointaines des peuples, leurs interdépendances historiques et les échanges commerciaux anciens et contemporains.

Pendant des lustres les emprunts quotidiens des uns aux autres ont ricoché d’escale en escale dans les multiples villes-port. Ce dont témoignent, encore aujourd’hui, les traits architecturaux de celles-ci, tout comme les modes de vie quotidiens ; si bien que là où il accostait, le voyageur méditerranéen pouvait se figurer chez soi. Sous l’effet puissant d’un modèle « euro-atlantique Nord » on peut constater aujourd’hui que l’horizon méditerranéen commun s’est peu à peu rétréci, à l’instar de l’intérêt et de la connaissance réciproques : parallèlement l’ignorance a tissé sa trame de préjugés, de clichés, de lieux communs…

Dans ce contexte les échanges, et notamment les échanges d’enfants et de jeunes nous apparaissent comme un moyen, certes ponctuel, mais efficace pour retisser du lien entre des jeunes issus de différents pays de la Méditerranée. C’est parce qu’il sera capable de comprendre le monde dans lequel il vit, qu’un Enfant pourra s’y situer et y agir pour le transformer. Cela passe nécessairement par la capacité à percevoir sa région dans un ensemble plus vaste.

Cet objectif a bien entendu une résonance qui dépasse largement les frontières de notre pays, et il nous a semblé tout à fait possible de trouver des partenaires qui poursuivent ce même objectif dans d’autres pays du bassin méditerranéen.